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15/10/2007

Démocratie interne, primaires et investitures - Récapitulatif 2/2

Dans cette seconde partie, je reprends un argumentaire développé ici, explicitant les conditions particulières d'investiture des 41 premiers candidats du Mouvement Démocrate aux municipales.

Bien sûr, celles-ci apparaissent en parfaite contradiction avec les principes énoncés dans la première partie.

Réponse à la question légitime : "Pourquoi ce système (le système statutaire défendu dans la première partie, NDLR) n'a-t-il pas été mis en place dés la semaine dernière?"

Nous sommes confrontés à une double difficulté qui nous oblige à un pragmatisme apparemment mal compris.

  • Le Congrès n'a pas encore eu lieu,
  • Certaines investitures présentent un caractère d'urgence sur le terrain.

Il résulte du premier point que personne n'a donc de légitimité a priori (sauf François Bayrou, président) à se constituer en "Commission d'investitures", de même qu'il n'est pas "juridiquement" possible, et j'ai vu que vous (bibifa, NDLR) étiez sensible à cet aspect avec raison, d'organiser un vote des adhérents du Mouvement Démocrate en dehors de tout encadrement statutaire.

Il résulte du second point qu'il faut bien faire quelque chose.

En conséquence, et comme il avait été annoncé à Seignosse samedi soir, je crois, certaines candidatures allaient être investies par "anticipation", sur décision d'une "commission temporaire" constituée de leaders des sensibilités politiques fondatrices : UDF, CAP21, Verts, d'où la composition que vous connaissez.

 

Attention : contrairement aux législatives, les candidats investis seront des candidats Mouvement Démocrate, pas UDF ! L'investiture actuelle est une investiture "verbale" qui leur permet de démarrer leur campagne là où ça urge particulièrement ! Il est bien évident que les investitures officielles, statutairement conformes, et leurs déclarations administratives en préfecture n'interviendront qu'après le Congrès fondateur.

Cela veut dire qu'on peut imaginer que des investitures verbales puissent être remises en cause puisqu'elle ne font l'objet d'aucune déclaration officielle. Je pense que cela ne sera pas le cas, évidemment, parce qu'il n'y a pas grand-chose à redire à ces investitures, mais pourquoi pas. Par contre, il sera nécessaire qu'elles soient validées au regard de la procédure statutaire qui sera adoptée lors du Congrès.

Merci de votre compréhension.

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