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03/07/2008

Une seule contribution, celle de François Bayrou : et alors ?

Il existe une planète habitée en dehors du MoDem et c’est pour ses habitants que nous nous sommes engagés.

Il faut sortir des débats stériles « modemocentrés ». Il ne s'est jamais véritablement agit, à l’occasion de cette consultation, d'une quelconque remise en question ou clarification stratégique interne, à destination des adhérents, mais belle et bien d'une opération de communication externe, à destination des français, communication médiatisée très importante pour notre mouvement.

Personne n'a jamais douté, en interne, que la motion d'indépendance de Bayrou puisse ne pas obtenir une majorité, quelles que soient ses rivales, sur la stratégie pour Cornillet, sur le registre de la parodie monomaniaque pour Julliard.

Cornillet a choisi de ne pas déposer la sienne ? C'était la meilleure chose à faire pour lui : éviter le camouflet, et tenter de décrédibiliser le résultat. Il ne faut absolument pas s’étonner de ce choix tactique.

Julliard a choisi de déposer la sienne pour la simple raison qu’il n’a pas voté Bayrou pour la présidence du Mouvement (125 démocrates) et a annoncé qu’il ne votera pas Bayrou en 2012 (commentaire #50, @ pascal #49). Pour ne pas voter la motion Bayrou, il était donc obligé d’en déposer une personnellement, doublon ridicule puisque défendant aussi l’indépendance, avec le seul risque de diviser les soutiens de celle-ci au bénéfice de la motion Cornillet. Vanitas vanitatum… Cette motion n’est finalement pas retenue pour vice de forme augmenté du retrait d’au moins deux signatures de Conseillers Nationaux dont le soutien aurait été obtenu abusivement selon eux.

Dans cette situation, la consultation doit-elle être maintenue ? Plus que jamais ! La seule façon de rendre son résultat crédible, c’est le plébiscite, non pas en pourcentage du résultat, forcément, mais en terme de participation : le PS, l’UMP, les médias nous observent, et les français n’attendent que de nous entendre, unis.

Nous devons affirmer notre stratégie d’indépendance, haut et fort, à cette occasion et aux cotés de Bayrou, faire ainsi définitivement taire les critiques d’illisibilité dont nous avons été les cibles ces derniers mois et répondre aux interrogations suscitées par les attitudes des uns et des autres au cours des municipales. L’indépendance, c’est la liberté du choix de l’autonomie ou de l’alliance sans exclusive, dans l’intérêt des français et au-delà, en conformité avec le projet original de société que nous portons.

Toutes les voix compteront. Nos opposants, aussi bien en interne qu’en externe, auront tôt fait de s’approprier celles qui manquent.

Bon vote.