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04/04/2009

Université Populaire du Mouvement Démocrate - Le direct

28/09/2008

Merci !

18/02/2008

Bayrou, Sarkozy, l'instituteur, le curé et la chattemite

09/01/2008

Dailymotion

 

13:05 Publié dans Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bayrou, modem, mouvement democrate, video, dailymotion | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

15/11/2007

Fausse symétrie

Au cours de cette discussion entamée il y a plus d'un mois, j'avouais ceci :

"Maintenant, je ne vois pas pourquoi il devrait y avoir nécessairement un parallèle à faire entre l’organisation d’une société et celle d’un parti politique ? J’ai beau y réfléchir depuis des semaines, je ne vois pas de rapport logique. En fait j’en entends bien un mais qui me semble être un gros sophisme :

"un Mouvement Démocrate digne de ce nom doit être démocratique en son sein".

Or, je ne vois pas de rapport entre l’objectif et les moyens. Demande-t-on à l’armée d’une démocratie d’être démocrate en son sein pour légitimement la défendre ?

Entendons-nous : je ne suis pas contre la démocratie interne. Au contraire. Mais pas n’importe comment et certainement pas au nom de ce sophisme. Parce que les électeurs ne vont pas voter pour le parti le plus démocratique, mais pour celui qui aura le meilleur programme. Et si par exemple nous promouvons, au nom de la démocratie, le pluralisme à l’intérieur de nos discours, c’est-à-dire chacun dit ce qu’il veut, je ne suis pas sûr que les électeurs y comprennent quelque chose. Enfin, je suis même plutôt sûr du contraire.

Soyons donc pragmatiques et recherchons l’efficacité. La démocratie y a parfaitement sa place, sans dogmatiquement oblitérer l’objectif à cause des moyens."

Aujourd'hui, je crois que l'on pouvait aussi dire les choses ainsi :

 

28/10/2007

"On a un problème avec nos élus !"

bc6c6cf22272769dfa501bdee730fce9.jpgIl n'a échappé à personne que l’essentiel des difficultés du Mouvement Démocrate à se fédérer réside autant dans l’incertaine mue des innombrables élus UDF que dans les craintes et les soupçons que cette incertitude suscite a priori.

De nombreux élus UDF posent problème. Oui. Nous le savons. Il y a le précédent des législatives. Au delà des problèmes qu’ils nous posent, il conviendrait, dans un souci de compréhension, d’appréhender aussi les problèmes qui se posent à eux.

Qu'ont fait de leurs mandats les ex-députés UDF en juin dernier ? Mais rien de moins que de les poursuivre, justement. Ce qu'il faut bien intégrer, et qu'ont parfaitement intégré les ex-députés UDF et ceux qui les ont rejoint au Nouveau Centre, c'est que (à encadrer) : On n'est jamais que l'élu de ses électeurs.

Ils n'étaient tous que des élus de droite et non pas du centre. Quand vous êtes élus seulement contre un candidat de gauche, vous êtes un élu de droite. C'est ainsi. Ils le sont donc toujours. Ils n'ont pas eu le courage d'être des élus du centre, comme François Bayrou et Jean Lassalle.

Thierry Benoit, c'est spécial : lui, il ne sait pas qu'il est un élu du centre ! Il croit qu'il est un élu de droite, ce qui prouve qu'il n'a pas intégré le théorème énoncé plus haut, et qu'il le paiera électoralement s'il s'entête.

Les autres sortants qui ont donc eu le courage d'être candidats du centre ont été défaits car ils étaient en fait des députés de droite. Cruelle désillusion. Mais vrai courage politique, qui mérite notre respect.

Parce qu'ils sont tous élus de droite, ceux qui s'affichent MoDem aujourd'hui font preuve de courage. Gardez bien ceci à l'esprit.

Maintenant, je vais vous faire une confidence : à part quelques succès locaux, le Mouvement Démocrate, mode de scrutin oblige, sera "laminé" aux municipales. En tout cas, les cent mille bouches de la tribune et de la presse bien intentionnées ne manqueront pas de signaler qu'alors que l'UDF dirigeait plusieurs centaines de communes, le Mouvement Démocrate n'en dirigera plus que quelques unes.

Ignorant cette perspective trop réaliste, certains croient qu'une candidature Mouvement Démocrate, pour un élu jusqu'alors UDF, ne serait qu'une partie de plaisir et l'assurance d'un fauteuil confortable. Parlons-en aux ex-députés UDF Gilles Artigues ou Anne-Marie Comparini... Le confort ou le fauteuil confortable, pour un élu UDF aujourd'hui, c'est de choisir le Nouveau Centre, pas le Mouvement Démocrate.

Pour les élus UDF, choisir le Mouvement Démocrate, c'est la preuve d’un courage politique qui ne serait que défaites annoncées s'ils n'avaient la même confiance en notre mobilisation et stratégie à long terme que François Bayrou.

Alors, que diable, ne nous trompons pas d'ennemi. Tout ce que vous contribuerions à faire, c'est effriter cette confiance.

Et la confiance est le ciment de la démocratie, comme du Mouvement Démocrate.

 

Lien vidéo : François Bayrou et le problème des élus, face aux adhérents et à Thierry Benoît - Seignosse 2007

15/10/2007

Démocratie interne, primaires et investitures - Récapitulatif 1/2

Dans un souci de clarté, je poste un récapitulatif sur la problématique en titre.

Dans la première partie, je reprends un argumentaire développé ici, explicitant la position de François Bayrou concernant les futures dispositions statutaires de désignation des candidatures locales.

Dans la seconde, je reprends un autre argumentaire développé ici, explicitant les conditions particulières d'investiture des 41 premiers candidats du Mouvement Démocrate aux municipales.

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Concernant les futurs statuts :

Ce que dit François Bayrou : "Ce n'est pas nécessairement le vote de la base qui fait le meilleur candidat à une élection". Tout est là, ou presque. En fait, on pourrait synthétiser cette phrase avec celle d'après et préciser ainsi sa pensée : "ce n'est pas nécessairement le vote d'une base locale qui fait le meilleur candidat de notre mouvement à une élection".

Il oppose ainsi deux légitimités : celle d'une base locale qui choisit démocratiquement son candidat (on a envie d'applaudir, c'est vrai), et celle qu'on oublierait sous les vivas mais qui est bien réelle : celle de l'ensemble du mouvement, qui a son mot à dire puisque ledit candidat défendra nos couleurs à tous et pas seulement celles de sa base locale !

Et comme il n'est pas possible ni souhaitable que tout le monde vote pour les investitures de chacun, la mise en place, disons les mots, d'une "commission d'investiture", permettant d'apprécier une candidature locale au nom des non-locaux (mais impliqués car co-responsables par l'étiquette), est certainement, elle, nécessaire.

Il n'y a donc pas de déni de démocratie, bien au contraire.

 

Réponse à l'objection suivante :"la base voit aussi qui peut mieux défendre ses valeurs au niveau local"

Ce n'est pas faux. Mais le mieux n'est peut-être pas suffisant ? Personne ne conteste que l'avis de la base locale puisse compter. Ce qui est contesté, c'est sa souveraineté. Et si vous acceptez de ne pas caricaturer la position de François Bayrou, vous reconnaitrez qu'il n'entend pas non plus imposer une souveraineté extérieure.

Il souhaite une co-souveraineté. Un mécanisme à la fois "ascendant" et "descendant". En clair, il y a deux possibilités : l'instance locale désigne plusieurs candidats, et la commission en choisit un ; la commission désigne plusieurs candidats, l'instance locale en choisit un.

Restent à déterminer quelles devraient être les conditions d'application de l'une ou de l'autre.

A suivre...

Démocratie interne, primaires et investitures - Récapitulatif 2/2

Dans cette seconde partie, je reprends un argumentaire développé ici, explicitant les conditions particulières d'investiture des 41 premiers candidats du Mouvement Démocrate aux municipales.

Bien sûr, celles-ci apparaissent en parfaite contradiction avec les principes énoncés dans la première partie.

Réponse à la question légitime : "Pourquoi ce système (le système statutaire défendu dans la première partie, NDLR) n'a-t-il pas été mis en place dés la semaine dernière?"

Nous sommes confrontés à une double difficulté qui nous oblige à un pragmatisme apparemment mal compris.

  • Le Congrès n'a pas encore eu lieu,
  • Certaines investitures présentent un caractère d'urgence sur le terrain.

Il résulte du premier point que personne n'a donc de légitimité a priori (sauf François Bayrou, président) à se constituer en "Commission d'investitures", de même qu'il n'est pas "juridiquement" possible, et j'ai vu que vous (bibifa, NDLR) étiez sensible à cet aspect avec raison, d'organiser un vote des adhérents du Mouvement Démocrate en dehors de tout encadrement statutaire.

Il résulte du second point qu'il faut bien faire quelque chose.

En conséquence, et comme il avait été annoncé à Seignosse samedi soir, je crois, certaines candidatures allaient être investies par "anticipation", sur décision d'une "commission temporaire" constituée de leaders des sensibilités politiques fondatrices : UDF, CAP21, Verts, d'où la composition que vous connaissez.

 

Attention : contrairement aux législatives, les candidats investis seront des candidats Mouvement Démocrate, pas UDF ! L'investiture actuelle est une investiture "verbale" qui leur permet de démarrer leur campagne là où ça urge particulièrement ! Il est bien évident que les investitures officielles, statutairement conformes, et leurs déclarations administratives en préfecture n'interviendront qu'après le Congrès fondateur.

Cela veut dire qu'on peut imaginer que des investitures verbales puissent être remises en cause puisqu'elle ne font l'objet d'aucune déclaration officielle. Je pense que cela ne sera pas le cas, évidemment, parce qu'il n'y a pas grand-chose à redire à ces investitures, mais pourquoi pas. Par contre, il sera nécessaire qu'elles soient validées au regard de la procédure statutaire qui sera adoptée lors du Congrès.

Merci de votre compréhension.