13/06/2008
Non, les peuples ne font pas de compromis
Les peuples ne font pas de compromis.
Ils ne sont pas là pour ça, d'ailleurs. C'est à leurs représentants, aux politiques, de les assumer en leur nom, car chaque peuple voit l'Europe à sa manière et de sa fenêtre. C'est un fait.
Ne pas en tenir compte a "constitué" une lourde erreur et continuer ainsi ne résoudra aucun problème.
Pourtant, l'approbation des peuples est nécessaire. A certaines étapes, fondatrices ou refondatrices, une légitimité renforcée est indispensable, sous peine d'éloignement ou de remise en cause globale d'un projet qui leur est pourtant destiné.
Les référendums nationaux ont jusqu'à ce jour constitué ce moyen avec les fortunes diverses que l'on sait. L'étude de leurs échecs, si elle conduit à confirmer l'observation en titre, permet conséquemment de nous guider vers la solution.
Où se confirme l'intuition de Bayrou pour un traité simple et compréhensible par tous, et il ne pourrait alors que l'être, de fait :
On ne pourra obtenir l'approbation et l'unanimité de nos peuples que pour un texte qui se fonde, non pas sur un compromis, mais sur ce qui nous est commun. Exclusivement.
Si nous avons erré, jusqu'alors, à chercher le plus petit commun multiple, il nous faut extraire, aujourd'hui, le plus grand commun dénominateur.
03:06 Publié dans A la Une, Actualités, Europe, Institutions | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, irlande, referendum, democratie, peuple, traite, lisbonne | | del.icio.us | | Digg | Facebook